[Texte de loi] Protection des nouveaux peuples

Divine Amiral Keldria,

Vous vous êtes retrouvée engagée dans une guerre que vous ne souhaitiez pas : n'auriez vous pas cédée n'importe quelle planète vierge de votre système, pour éviter de vous retrouver dans une situation où votre planète mère risquait d'être prise ? Nous croyons que tout peuple sensé craindrait la menace, et accepterait l'offre.

Si vous considérez que 10 000 crédits ne sont pas assez, c'est parce que nous avions également prévu qu'il y en aurait pour penser que c'était trop. Cette somme peut être augmentée, puisque la loi n'est pas soumise au vote, mais nous vous rappelons qu'il s'agit de céder une planète qui ne rapporte rien.

Divine Elissa,

Dans le cas qui a directement concerné mon peuple, il y a eut un acte en totale violation des lois du Sénat, donc je ne m'inquietais pas de recuperer mes possessions, mais plutot de voir la majorité de mon peuple exterminé.

Toutefois il est rare que des peuples attaquent ouvertement et illégalement d'autres peuples, bien que rare soit déja trop, ce qui signifie que en tout etat de fait le chantage ou la menace ne devrait pas avoir d'effet, sous reserve que le Sénat soit efficace.

Divine Amiral Keldria,

La menace peut aussi bien porter contre vos possessions que contre votre peuple. Quand j'évoquais la prise de votre planète mère, je ne pensais pas qu'en termes de possessions et de revenus, mais surtout à la survie des divins individus qui la peuplent, elle qui ne peut être que l'une des plus peuplées de vos planètes.

Enfin, s'il est rare que des peuples s'attaquent illégalement à d'autres, ces choses peuvent changer. De plus, étant donné que les termes "guerre non officielle" prêtent à interprétation, on peut se demander dans quelle mesure un peuple ne pourrait pas mettre ses menaces à exécution en toute légalité.

il est vraie que le terme de "guerre non officielle" est insufisament clair.

Dans tous les cas, cela devrait au contraire renforcer la these selon laquelle cette loi devrait etre adopté.

(L'ambassadeur Ô se lève péniblement.)

Divins sénateurs,
Permettez-moi d'interrompre ces débats philosophiques passionnants.
Comme il m'a été suggéré, je souhaiterais mettre la petite pierre de Hana à cet édifice.

Alors que la plupart des mesures présentées ici font appel à la responsabilité collective du sénat, pourquoi ne pas faire également appel à la responsabilité individuelle de ses membres ?
Il pourrait s'agir d'un "parrainage" officialisé par une déclaration solennelle du légat.

Le point clé de cette mesure serait que le "parrain" pourrait intervenir diplomatiquement ou militairement au profit du peuple mis sous sa protection sans être taxé d'interventionisme et surtout sans risquer de devenir à son tour la cible d'une flotte sénatoriale quelques cycles plus tard (comme il a failli être le cas récemment, il me semble). Le "parrain" serait tenu responsable de la survie de l'Etat représentant ce peuple.

Pour limiter le risque d'abus contre les peuples ainsi protégés, ces derniers devraient avoir le droit de refuser le "parrain", ou de rompre ce lien à n'importe quel moment. Le "parrain" devrait, lui, pouvoir renier son protégé en cas d'inconduite, en présentant une déclaration officielle devant le sénat, par exemple.

Cette mesure aurait l'avantage d'épargner le temps du sénat en créant une mesure intermédiaire entre l'inaction et la création (forcément lourde et longue) d'une opération intergalactique sénatoriale ou d'une garnison sénatoriale permanente .

Pardonnez-moi la longueur insolente de cette médiocre déclaration.

Le probléme n'est pas tant la réaction quand le conflit éclate que de determiner dans quelle situation le Sénat peut et doit agir.

Qu'il y ait un parraint ou pas, s'il y a conflit le Sénat sera saisi de l'affaire et décidera s'il intervient ou non.
De plus pour que le Sénat reconnaisse cette proposition et lapplique il faudrait qu'elle soit transformé en loi et voté...

Bien que l'idée soit intéressante, vous n'echaperez pas aux rouages de l'administration, hélas.